En date du 24 mars 2020, 10 jours après la détection du premier cas de covid-19 en RDC, l’état
d’urgence sanitaire est décrété par le président de la République suivi des plusieurs mesures pour
endiguer la propagation de la maladie. Le 29 mars, deux premiers cas sont enregistré à Bukavu dans
le Sud-Kivu. Suite à la propagation rapide la pandémie, l’état d’urgence prévu pour 14 jours s’est vu
rallongé avec des durées de 14 jours chaque fois. Sur le plan social, il est observé une explosion
des cas de violences domestiques sur les femmes et filles pendant le confinement, ces dernières
étant obligées de rester enfermées toute la journée avec leurs « agresseurs ». Par la fermeture
des commerces, des institutions, des écoles, églises et bars, par l’instauration de l’état d’urgence
et la fermeture des frontières avec le Rwanda et le Burundi, les femmes qui sont des pourvoyeurs
économiques des ménages, se retrouvent dans une situation de profonde précarité. Elles sont du
coup exposées aux différentes formes de violences dont les violences domestiques, physiques,
psychologiques et économiques. Alors que les abus contre ces droits sont commis tant sur les
hommes que sur les femmes, ce sont, en réalité, plus les femmes et filles qui en sont victimes, au vue
des rôles traditionnels qu’elles sont appelées à jouer dans les ménages différemment des hommes,
mettant à nu les inégalités toujours persistantes entre les hommes et les femmes dans la communauté
(les tâches domestiques et familiales incombent toujours en grande partie aux femmes et filles), ce
qui accentue ainsi la vulnérabilité des femmes et filles pendant cette période de la pandémie du
coronavirus19.

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Etude sur l’impact de la COVID19 sur l’équité du genre au Sud Kivu_UWEZO_DDC__Aout 2020